REVOLUTION SOLIDARISTE
La dégradation économique et sociale
de la France, sur 25 ans, est impressionnante. Depuis 1981 les comptes
publics (budget de l’état, Assedic, Sécurité
Sociale, régimes de retraite) sont passés de l’équilibre
à des déficits permanents. L’endettement de
l’état est passé de 21 à 66% du PIB.
En 1981 une personne sur treize avait besoin d’assistance
financière pour vivre, aujourd’hui une sur quatre.
On comprend mieux la désintégration de la société
marquée par la montée des intégrismes, des
extrémismes politiques, des révoltes et par le découragement
d’une grande partie des désoeuvrés.
Il faudra bien plus qu’un simple « désir d’avenir
» pour revenir à une situation tolérable ou
même plus qu’une « rupture » libérale,
les méthodes libérales n’étant guère
plus efficaces.
La Révolution Solidariste est une méthode pour que
chacun d’entre nous puisse vivre sans aide de l’état.
Comment cela serait-il possible alors que tout a été
essayé?
Parce que nous agissons à la base de la création de
la richesse. Cette base c’est le capital qui oriente l’investissement
et la répartition des revenus, c’est aussi la fiscalité
qui seule peut inciter à répartir largement la création
de richesse des entreprises.
Cette transformation s’appuie de préférence
sur les deux millions d’entreprises de moins de 500 salariés
et sur les 500 000 entreprises que des créateurs ne parviennent
pas à faire vivre faute de moyens. C’est de là
que proviennent la plupart des emplois créés.
Les marxistes et les socialistes se sont attaqués au capital
en le collectivisant, ce qui a eu pour conséquence de créer
un pouvoir d’état surdimensionné. Le solidarisme
cherche au contraire à le banaliser en le libéralisant,
en le mettant en concurrence avec les salariés et en créant
le Marché Compensé qui financera la totalité
des investissements.
Au niveau fiscal, la Taxe Proportionnelle au Revenu Moyen Distribué
favorise le travail en récompensant le CDI minimum, premier
pas vers la sécurité de l’emploi. Elle récompense
les entreprises qui partagent les revenus avec un plus grand nombre
de personnes.
Par ces deux moyens c’est l’emploi qui se multiplie.
Le solidarisme donne à chacun la possibilité de vivre
convenablement sans avoir à attendre de subsides nationaux.
A la place des solutions « grands systèmes »
provenant des grandes entreprises, de la fonction publique ou de
solutions technocratiques, le solidarisme remet les rapports humains
en première ligne.
Avec cette base « humanisme/moyens financiers/répartition
plus juste » peut naître une société plus
homogène qui repoussera la misère.
« Révolution solidariste » « libéralisme
responsable et solidaire » : ces mots, qui sonnent comme un
défi, comme une incitation au changement, sont porteurs d’un
espoir, prélude à la société de demain
basée sur l’homme responsable, ses compétences,
ses atouts. A nous tous de relever ce défi !
Peut-on attendre
la solution venant d'un parti politique de droite ou de gauche?
Ou faut-il agir?
En
faisant connaître ce site |
En
écrivant à: savornin@free.fr |
En agissant dans ce sens
au sein de votre
organisation politique ou syndicale
|
en achetant
le livre :
Révolution
Solidariste
vers un libéralisme responsable et solidaire
(Editions l’Harmattan)
Gilbert et Louis Marie SAVORNIN. |
|